On pensait tout savoir sur l’univers de Harry Potter. Erreur. L’édition très attendue du premier tome de la saga, illustré par Jim Kay chez Gallimard, est sortie jeudi 22 octobre et elle va révolutionner sans aucun doute le monde des « moldus » mordus de Poudlard.
Recréer un univers déjà « contaminé » visuellement par les films Harry Potter pouvait sembler inimaginable. Qui arrive aujourd’hui à imaginer Harry Potter autrement que sous les traits de l’acteur Daniel Radcliffe ?
Une certaine magie, celle de l’imaginaire, qui avait accompagné les livres lors de leur sortie, avait disparu avec les films adaptés des ouvrages - malgré l’excellence de leur réalisation.
Mais voici que les illustrations de Jim Kay ré-enchantent le
monde de Harry Potter, réinventant, recréant les personnages, les lieux, et les
moments clés de l’oeuvre, que l’on croyait connaître et que l’on redécouvre
comme s’il s’agissait de la première fois.
Dans quelques interviews réalisées avant la sortie de
l’ouvrage, l’illustrateur s’est confié sur le long travail qu’avait nécessité
la création des personnages de ce nouveau « Harry Potter à l’école des
sorciers ».
Selon le site « La gazette du sorcier », toujours à l’affut de toutes les nouvelles concernant l’univers imaginé par JK Rowling, il se serait inspiré de « vraies personnes » qui lui ont servi de modèle, certaines d’entre elles, croisées par hasard (comme son « Harry » entraperçu dans le métro), d’autres faisant partie de son quotidien.
Hagrid serait un motard, Hermione sa nièce et Vernon, le boucher du quartier. Quant à McGonagall, il s’agirait de sa femme (vieillie bien sûr!), tandis que Dumbledore serait un ami illustrateur.
Deux élèves d’une école où il aurait fait une présentation l’auraient également inspiré pour brosser les traits de Ron et de Drago.
Selon le site « La gazette du sorcier », toujours à l’affut de toutes les nouvelles concernant l’univers imaginé par JK Rowling, il se serait inspiré de « vraies personnes » qui lui ont servi de modèle, certaines d’entre elles, croisées par hasard (comme son « Harry » entraperçu dans le métro), d’autres faisant partie de son quotidien.
Hagrid serait un motard, Hermione sa nièce et Vernon, le boucher du quartier. Quant à McGonagall, il s’agirait de sa femme (vieillie bien sûr!), tandis que Dumbledore serait un ami illustrateur.
Deux élèves d’une école où il aurait fait une présentation l’auraient également inspiré pour brosser les traits de Ron et de Drago.
La plupart des « modèles » ignoraient la nature exacte du projet sur lequel travaillait Jim Kay, ce dernier ayant dû garder le secret afin d’éviter les « fuites » qui avaient ternies les sorties des derniers tomes des Harry Potter, victimes du succès de la saga
L’illustrateur a expliqué qu’il garderait les mêmes modèles
pour les tomes suivants, ce premier ouvrage définissant la nature des héros, lesquels sont présentés, pour
certains d’entre eux avec des objets symbolisant leurs particularités, à la
manière des portraits de la Renaissance.
Ainsi Dumbledore est représenté avec une fiole de sang de
dragon (symbolisant sa science de la magie), un ouvrage de tricot
avec un sac de bonbons (pour ses « hobbies » farfelus),
et de la monnaie du pape (appelée Honesty « sincérité » en anglais)
dans laquelle se cache une mante religieuse, rappel de l’ambiguïté du
personnage animé d’une grande honnêteté mais gardant néanmoins ses secrets.
J’ai souvent envié celui ou celle qui ouvrirait Harry Potter
pour la première fois, regrettant de ne pas être à sa place. Je n’ai rien à lui
envier désormais ... tout peut recommencer ; la magie est de retour …